Portes Vertes

La Bretagne en mars est souvent venteuse, mais toujours lumineuse. Les formes de nuages ​​déchiquetés parcourent le ciel, se déchirant de temps en temps pour révéler un infini bleu intense, loin et hors de portée. Sur les quais du port de Brest, tout est calme à l’heure du déjeuner et on ne peut rien faire pour empêcher les Français de déjeuner ! Le port est immense, très industriel, avec des silos reposant sur des quais solides prêts à exporter ou importer des cargaisons de grains des navires de passage.

Au bord de l’eau, se trouvent des petits groupes de bâtiments ressemblants à des résidences, mais peuvent tout aussi bien être des bureaux pour le personnel du port. Les lignes parallèles d’un chemin de fer à double voie sont prêtes à transporter les charges entrantes et sortantes d’un bout à l’autre du port. Sous le ciel breton printanier, les immenses nuages ​​éclipsent l’ensemble industriel le réduisant à la taille d’un petit jouet, comme s’il attendait que les mains d’un enfant changent cet agencement.

Notes de l’artiste:
Le ciel breton est inimitable. Je crois vraiment qu’ils ne sont pas comme les autres. Pour une raison quelconque, le ciel semble dix fois plus grand que partout ailleurs dans le monde et je pense que cela doit être lié à la formation des nuages. Ce jour-là, ils ​​étaient bas et menaçants, chacun avec sa propre nuance de violet, de gris et même de jaune ou de rouge. Je m’émerveillais de la façon dont ces formes naturelles pouvaient réduire un paysage industriel aussi vaste à une si petite insignifiance. C’est dans des moments comme celui-ci que je ne peux que respecter la merveille de la nature et sa puissante présence pour honorer son existence avec mes pinceaux.