Mon premier blog sur mon nouveau site… une tache ardue !

En ce qui concerne les titres, celui-ci pourrait être considéré comme un peu nul. Mais imaginez la situation… Je suis assise devant une page vide essayant de vous présenter moi-même ma pratique artistique pour la toute première fois à travers des mots.

Pour ceux d’entre nous qui dessinent, peignent, sculptent, photographient ou créent, ce n’est pas une tâche facile à réaliser. Nos sens sont renforcés par des processus visuels ce qui nous poussent à les traduire dans la créativité.

Beaucoup d’entre nous n’ont pas le choix. C’est une partie nécessaire de notre bien-être, comme manger, boire, voire respirer.


J’ai dessiné d’aussi loin que je me souvienne. Je n’ai jamais voulu faire autre chose. À la garderie, j’ai accaparé le chevalet et les pots de confiture qui étaient remplis de peinture et à l’école primaire ma peinture de fleurs mortes dans un vase a remporté le premier prix du concours d’art, malgré les regards désapprobateurs de nombreux parents.

Même à l’école secondaire, les commentaires du professeur d’arts plastiques à propos d’un ciel bleu qui semblait trop « Wedgwood », ce bleu n’a pas dissuadé ma ferveur de peindre, d’autant plus que j’ai remporté un autre prix d’art scolaire en même temps. Même un résultat d’examen médiocre dû à un « manque de précision technique » n’a pas freiné ma détermination à continuer.

Un passage au théâtre m’a attiré vers les effets merveilleux créés par l’éclairage, ce qui m’a attiré vers des études dans ce domaine, et puis finalement à la conception d’éclairage architectural pendant de nombreuses années. Peindre avec la lumière a été une expérience passionnante, où la 3D a repris mes capacités de peindre en 2D.

Mais je continuais de peindre comme si ma vie en dépendait. J’ai commencé à réaliser au bout d’un moment que je souffrais effectivement d’une sorte de dépendance et qu’à une époque où la peinture n’était pas possible pour une raison ou une autre, j’ai commencé à avoir de graves symptômes de sevrage !

Pour ma propre santé (et pour ceux qui m’entourent) j’ai repris mon pinceau avec une régularité renouvelée et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire. Vous noterez bien sûr que malgré quelques mots ici, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre quelques gribouillis : voilà la voie de l’artiste.

Amanda Rackowe