Pleine Mer

Une femme en bottes et veste imperméable, nettoie et trie les huîtres apportées ce jour-là. Vue du pont, elle est cachée par une épaisse végétation, mais elle est là, tous les jours, par tous les temps, sous une couverture de fortune. À peine visible, un vieux camping-car, depuis longtemps mobile, lui offre un abri et une chaleur ténue dans des conditions extrêmes. De là, nous contemplons une mer pâle et blanchie au-delà du chenal argenté. Quelques de cabanes sont disséminée au-dessus des rives boueuses, l’une se démarquant par son manteau de turquoise vif. Une légère brise rafraîchit l’air et nous frissonnons. Resserrant nos vêtements autour de nous alors que nous regardons l’eau qui s’écoule lentement, dans une courbe pour rejoindre l’étendue d’eau salée au-delà.

Notes de l’artiste :
J’aime l’île d’Oléron en toutes saisons, mais je pense que je préfère l’hiver. Le soleil et les vastes nuages ​​baignent alors l’île et ses rives d’une lumière argentée. Le petit port de La Brande passe presque inaperçu et peut être facilement manqué, mais il possède une ambiance qui lui est propre.

Cette toile est bordée d’un ruban de lin noir, prête à être accrochée, donc un cadre n’est pas obligatoire.